UN ACCOMPAGNEMENT PSYCHOCORPOREL HOLISTIQUE
L’HISTOIRE DE LA KINÉSIOLOGIE
Pour dissiper les blocages, la kinésiologie utilise des techniques spécifiques de libération provenant de divers horizons.
À la fin du XIXe siècle, les Drs Still et Palmer ont jeté les bases de la chiropractie en introduisant la technique d’ajustement vertébral.
Cette approche visait à rétablir l’équilibre du corps en agissant directement sur la colonne vertébrale. Inspirés par cette idée, les Drs DeJarnette, Chapman et Bennett ont développé le concept en explorant des techniques réflexes. Ils ont constaté qu’en agissant sur des points situés à distance, ils pouvaient influencer positivement une région spécifique du corps.
“Le devoir du praticien n’est pas de guérir le malade, mais d’ajuster une partie ou l’ensemble du système afin que les fleuves de la vie puissent s’écouler et irriguer les champs desséchés.”
Dr Still
Dans les années 1960, le Dr Goodheart, chiropracteur, a joué un rôle majeur dans l’évolution de la kinésiologie. Il a découvert que chaque muscle est lié à un organe et à un méridien d’acupuncture. Ces découvertes ont ouvert la voie à une nouvelle compréhension de la relation entre le corps, les émotions et l’énergie.
Dans les années suivantes, des avancées significatives ont été réalisées par des praticiens tels que le Dr Bennett, qui a observé une amélioration de la circulation sanguine en touchant certains points de la tête, et le Dr Chapman, qui a noté que la stimulation de certains points du corps peut réduire la sensibilité et améliorer la santé ainsi que la circulation du flux lymphatique.
En 1973, le Dr Thie a publié le livre « TOUCH FOR HEALTH », qui a été traduit en 25 langues. Il a établi des liens entre les muscles, les méridiens et les points réflexes, jetant ainsi les bases de la kinésiologie moderne.
Les années 1970 ont également vu l’émergence du « concept 3 en 1 » formulé par Daniel Whitesite et Gordon Stokes, démontrant que de nombreux problèmes physiques ont une origine émotionnelle.
Les années suivantes ont vu l’émergence de branches diverses de la kinésiologie, dont l’Édukinésiologie créée par Paul Dennison dans les années 1980. Cette approche utilise le mouvement pour coordonner et synchroniser les deux hémisphères du cerveau de manière harmonieuse.
En 1998, en France, les éléments du livre de John Thie ont été repris dans le « Manuel Pratique de Kinésiologie – La santé par le toucher » de Rabia et Jean-Claude Guyard, contribuant ainsi à l’établissement officiel de la profession de kinésiologue.
Ainsi est née la kinésiologie, une discipline qui explore les interrelations entre les systèmes structurel, lymphatique, neurologique, énergétique, psychologique et biochimique.
Catherine Brunerie, dans les années 1990, a contribué à populariser la kinésiologie en France. Elle a souligné l’importance du test musculaire, créé par le Dr Goodheart, comme base de la kinésiologie. Ce test permet de détecter les déséquilibres résultant du stress, qu’ils soient d’origine structurelle, émotionnelle ou biochimique.
Ainsi, la kinésiologie a évolué au fil des décennies, passant d’une technique d’ajustement vertébral à une discipline holistique qui intègre les dimensions physique, émotionnelle et énergétique pour promouvoir le bien-être global. Cette histoire illustre l’ingéniosité et la perspicacité des praticiens qui ont façonné cette profession, offrant aux personnes une approche complète pour comprendre et améliorer leur santé.
La kinésiologie et la réflexologie ne sont ni une médecine, ni une thérapie.
Le kinésiologue n’établit ni diagnostic, ni prescription médicale. Il ne demande jamais de suspendre un traitement.
Les pathologies, leurs traitements ainsi que leurs diagnostics sont du seul ressort du corps médical.